Allergie à la tomate

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tomate saint-pierre Daniel Vincek/123RF

 

Les tomates sont l'un des produits incontournables de l'été ! Pourtant, chez certaines personnes, leur consommation entraîne une réaction allergique. Découvrons comment elle se manifeste et les moyens de la traiter.

Allergie à la tomate : situations rares d'allergie

La tomate est un aliment fréquemment consommé qui n’entraîne des allergies que dans de rares cas, en raison d'un faible pouvoir allergisant :

  • Lorsque les personnes allergiques consomment ce fruit, des composés qu'il contient (des terpènes ou des protéines comme la profiline) déclenchent une réaction allergique.
  • Des cellules de notre système immunitaires - les basophiles présents dans le sang et les mastocytes présents dans les tissus - les considèrent comme des intrus. En réaction, ils libèrent de l'histamine, à l'origine des différents symptômes qui se manifestent.
  • Certains de ces composés allergènes étant détruits à la cuisson, il est possible d'être allergique uniquement à la tomate crue et de bien supporter les préparations cuites.

Bon à savoir : les allergies alimentaires sont plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes.

L'allergie à la tomate est plus fréquente chez les personnes souffrant d'allergie au pollen ou de certaines plantes comme le bouleau. La tomate fait partie de la familles des solanacées, comme la pomme de terre, l'aubergine, le poivron ou le piment.

Réagir à l'un d'eux augmente ainsi les risques d'allergie aux autres : prudence lors de leur consommation.

Allergie à la tomate : quels symptômes ?

Dans les minutes qui suivent la consommation de tomates, les personnes allergiques vont ressentir différents symptômes, du plus léger au plus sévère :

  • des picotements au niveau de la sphère buccale ;
  • de l'urticaire qui se traduit par l'apparition de plaques rouges au niveau de la peau, répandues sur une partie plus ou moins étendue du corps ;
  • des troubles digestifs : nausées, diarrhées ;
  • dans les formes les plus sévères, un œdème de Quincke peut apparaître : le visage gonfle, la personne a du mal à respirer et à déglutir.

Un choc anaphylactique peut également survenir : la circulation sanguine s'interrompt brutalement. La situation est très grave et met en jeu le pronostic vital de la personne allergique.

Quelle prise en charge en cas d'allergie à la tomate ?

Si des symptômes, même légers, se manifestent après la consommation de tomates, une consultation chez l'allergologue s'impose pour confirmer le diagnostic d'allergie. Pour y parvenir, il peut recourir à différents examens :

  • une prise de sang, avec recherche d'anticorps dirigés contre un des composants de la tomate, par exemple les immunoglobulines E anti-profiline ;
  • un test cutané, où l'allergène supposé est placé sous la peau par une petite piqûre, au niveau du bras ou dans le dos.

Bon à savoir : une fois l'allergie à la tomate identifiée, il est bien sûr nécessaire d'éviter tout contact, en prenant garde aux nombreux produits transformés qui en contiennent.

En cas de réaction allergique, différents médicaments sont disponibles pour atténuer les symptômes : des anti-histaminiques, des corticoïdes, des bêta-bloquants.

En cas de choc anaphylactique, une injection d'adrénaline en urgence est indispensable. Il existe des stylos auto-injectables, pour réagir très rapidement dans cette situation avant l'arrivée des secours.

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