Rhinoconjonctivite

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Se moucher fort pour evacuer

Les yeux rouges et le nez qui coule, voici les deux signes typiques de la rhinoconjonctivite. À quoi cette affection est-elle due et comment la combattre ? Les réponses dans notre article.

Rhinoconjonctivite : qu'est-ce que c'est ?

La rhinoconjonctivite est une inflammation qui touche en même temps les muqueuses du nez et la conjonctive de l’œil : il s'agit donc d'une association entre une rhinite et une conjonctivite.

Symptômes

En cas de rhinoconjonctivite, on observe classiquement un écoulement nasal ou une obstruction du nez, des éternuements, des yeux rouges et larmoyants, ainsi que des démangeaisons au niveau du nez et des yeux.

Elle peut provoquer des troubles du sommeil et être responsable d'une fatigue importante.

Causes principales

La rhinoconjonctivite est le plus souvent d'origine allergique. Il s'agit d'une affection très courante, puisqu'elle concerne une personne sur quatre. Un grand nombre de facteurs peuvent la favoriser :

  • un terrain familial prédisposant aux allergies ;
  • le tabagisme passif pendant la petite enfance ;
  • la présence d'allergènes dans l’environnement (poils d'animaux, acariens, pollen, moisissures, etc.) ;
  • l'absence d'allaitement maternel pendant les premiers mois de vie ;
  • les traitements antibiotiques et antihistaminiques (anti-H2) durant l'enfance (en particulier chez les bébés de moins de 6 mois) ;
  • le fait d'être un homme.

Bon à savoir : le moment de l'année où se manifestent les symptômes peut guider l'identification de l'allergène ; une allergie saisonnière est typique d'une allergie au pollen, tandis que lorsque les troubles sont présents tout au long de l'année, il convient de suspecter un allergène comme les poils de chat, les acariens, etc.

Autres causes

Il existe néanmoins d'autres causes pouvant mener à un épisode de rhinoconjonctivite : l'exposition répétée à des produits irritants comme la fumée de tabac, une infection ou la prise de certains médicaments (les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple).

À noter : pour savoir si la rhinoconjonctivite est d'origine allergique, il convient de consulter un allergologue. Celui-ci va réaliser des tests cutanés, avec les allergènes les plus courants, pour voir si la peau y réagit. Une analyse sanguine pourra compléter ces résultats.

Traitements de la rhinoconjonctivite

En cas de rhinoconjonctivite d'origine allergique, l'objectif est avant tout de réduire l'exposition aux allergènes par diverses mesures. Par exemple, en cas d'allergie aux acariens, il faut éliminer les tapis et moquettes de la maison, bien aérer les lieux de vie. Mais l'éviction totale de ces allergènes est bien souvent illusoire, et le soulagement n'est possible qu'en recourant à différents types de traitement médicamenteux. Sont notamment utilisés :

  • des médicaments antihistaminiques, comme la cétirizine, la desloratadine, la fexofénadine, la loratadine ;
  • des sprays nasaux, à base de corticostéroïdes. Ils améliorent non seulement les symptômes touchant le nez, mais également la conjonctivite ;
  • du collyre destiné à lutter contre la conjonctivite allergique ;
  • un simple lavage de nez au liquide physiologique peut être réalisé en complément.

Pour éviter l’aggravation des symptômes, la survenue de nouvelles allergies ou de crises d'asthme, il est possible d'envisager une désensibilisation, qui consiste à habituer progressivement l'organisme à l'allergène pour qu'il n'y réagisse plus de manière aussi marquée. Elle est le plus souvent menée par voie sublinguale (le produit est placé sous la langue). Il s'agit d'un traitement long, mené pendant 3 à 5 ans.

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